Championnat de France 2017
Entre les diverses blessures et le boulot sur les compétitions préparatoires (championnat départemental, régional et anciennement inter-régional) je ne pouvait plus participer aux compets qualificatives au championnat de France depuis très très longtemps; dix ans exactement.
Mais cette année était différente et j’ai pu finir second au championnat de ligue grand-est derrière Nathan.
Nathan MARTIN, champion du monde cadet de bloc en titre, se déplaçant sur une étape de coupe d’Europe m’a laissé sa place.
Direction le mythique mur de Valence, que je n’avais pas revu depuis un championnat de france universitaire avec Tom, Marie et Popo en 2003 😉 Toujours aussi classe ce mur d’ailleurs.
Bilan de la compet :
Et bien, un bilan mitigé.
Je savais que niveau rési, cela serais suffisant pour atteindre les demie finales, mais que j’étais encore très loin d’un point de vue gros muscles.
Et effectivement, les gros muscles n’étaient pas suffisant.
La gestion de compet qui était bien maîtrisée il y a quelques années, ne l’est plus autant qu’avant et je me suis surpris à subir mes émotions plutôt qu’à les gérer.
Je pense que le fait de savoir au fond de moi que le niveau physique demandé était à mes limites n’y était pas pour rien; tout le contraire de l’étape de coupe de france de le Pouzin, où les en voies en léger dévers me convenaient mieux et où j’avais su parfaitement gérer mes émotions.
Je retrouve également les joies d’un pan d’échauffement où il faut faire la queue… pour s’échauffer; compliqué d’arriver vraiment bien échauffé dans sa voie.
Première voie
Je débute numéro trois dans une première voie avec des premiers mouvements plutôt intenses. Ma prestation se termine par une zipette de pieds sur une prise bi-texturé lors d’un dynamique.
Il va falloir s’adapter à ce nouveau type de prise et il est évident qu’avec plus de muscu, j’aurais bien mieux gérer ce mouvement.
Deuxième voie
Deuxième voie plus traditionnelle avec un mouvement physique au reta que j’ai essayé de faire…6 fois. Pas de bras, pas de chocolat…
Bref, un bilan mitigé et frustrant, car ma rési n’a pas été mise à mal.
Je me doutais bien que mon physique était encore bien loin d’être au niveau d’exigence des France et que toutes les ruses de vieux sciou, ne pourraient jamais le compenser des voies de cette difficulté.
Bref, on retourne à l’entraînement en espérant que les blessures récurrentes ne seront plus qu’un mauvais souvenir.
Place aux projets avec mon Thom dont nous avions fixé les objectifs l’année dernière : digital crack à Chamonix (le plus haut 8a de france, aux cosmiques) et le mythique dinosaure à Seyne en 8a+.
pour dinausore à seynes je me joins à vous
seb l’ardéchois
Avec plaisir Seb 😉